La législation en matière de protection des données continue d’évoluer. En 2018, la commission européenne a par exemple promulgué le RGPD. Ce texte introduit de nouvelles normes de traitement auxquelles les établissements concernés doivent se conformer. Cette réglementation prévoit également de lourdes sanctions contre les structures qui ne respectent pas leurs obligations.
Se conformer au RGPD : de nombreux avantages à la clé
Le RGPD soumet les structures concernées à de nombreuses obligations. Voilà pourquoi plusieurs dirigeants le perçoivent comme une contrainte. Pourtant, un projet de mise en conformité constitue également une opportunité pour tous ceux qui souhaitent optimiser le fonctionnement d’un établissement. Le nouveau règlement européen oblige les chefs d’entreprise à mieux sécuriser les données personnelles des clients. Ceci dans le but d’éviter d’éventuel détournement et de mieux lutter contre la cybercriminalité. Cette démarche permettra par la même occasion de prévenir toute perte de données. Selon de récentes études, 7 sociétés sur 10 font faillite dans les 12 mois qui suivent un piratage. Dans ce contexte, les opérations destinées à assurer l’intégrité du système sont bénéfiques pour l’établissement.
Par ailleurs, se conformer au RGPD PME oblige l’entreprise à solliciter un Data Protection Officer (DPO). Cet intervenant aura pour mission d’identifier les failles du système d’information. Au terme de cet audit, il présentera des pistes d’amélioration aux responsables. En se fiant aux conseils de cet expert, on arrivera à exploiter plus efficacement les outils à disposition.
Enfin, respecter ce nouveau règlement européen renforce la protection juridique de l’enseigne. Entretenir de bons rapports avec la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés peut faciliter la résolution de certains litiges.
Comprendre la portée du RGPD
D’innombrables entrepreneurs pensent que le RGPD s’applique uniquement aux sociétés qui proposent des services en ligne. Cependant, ce nouveau règlement possède un champ d’application bien plus large. Ce texte concerne tous les établissements qui disposent d’un système informatique. À cet effet, pratiquement toutes les entreprises doivent s’y conformer y compris les PME. Toutefois, l’étendue des obligations de l’enseigne dépend de nombreux facteurs.
Les petites structures doivent simplement mettre en place un système permettant d’évaluer régulièrement l’état des données. Dans le cadre d’un projet de mise en conformité, cela se résume à créer un registre de traitement. Cette opération exige cependant de faire appel à un DPO. Ce spécialiste pourra quitter la société à la fin de ses missions.
Les grandes entreprises ont l’obligation d’engager ce professionnel. Ce dernier veillera constamment au respect des normes en vigueur. À ce titre, il fournit régulièrement des comptes rendus à la CNIL de sorte à se prémunir contre les contrôles. Effectivement, cette entité peut missionner ses agents pour réaliser une inspection si elle a des suspicions de détournement de données.